François de Vendôme
Nombre de messages : 450 Age : 33 Localisation : Sous mon chapeau Date d'inscription : 18/06/2008
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| Sujet: Entre deux pièces - libre - Mer 24 Mar - 0:34 | |
| *François marchait tranquillement dans Versailles, sortant de chez l'une de ses maîtresses et prenant le chemin pour rejoindre les jardins. Il détestait l'intérieur, les salons, les chambres. Lui, ce qu'il adorait, c'était le grand air, la liberté, la nature. A quoi bon s'enfermer quand la nature nous offre ses plus belles fleurs ? Peu importe le temps, il préférait toujours être à l'extérieur, quitte à geler ou à se mouiller. Il préférait dormir dehors que dedans, et avait une tendance à préférer les paysannes aux grandes dames. Au moins, il était sûre que les paysannes, illettrées et parfois idiotes, n'allaient pas lui faire du chantage ou lui réclamer des pierres précieuses. Il se sentait plus tranquille. Il préférait sauter les femmes dans la forêt que dans un lit à triple étage. La nature était vraiment ce qu'il y avait de meilleur. Sortant malgré tout de chez l'une de ses conquêtes, il se dirigeait donc tranquillement vers les jardins. Là-bas, il pourrait se promener sans trop de problèmes en attendant la promenade du Roy qui devait se dérouler vers seize heures.
François avait un sérieux problème avec Louis XIV, son cher cousin dont il n'avait jamais envié quoi que ce soit. En fait, François ne comprenait pas pourquoi Louis avait gardé Mazarin comme "modèle" pendant si longtemps. N'avait-il pas compris que l'italien s'était bien arrangé pour se remplir les poches et marier ses filles aux plus grands ? Lui même, dans sa propre famille, avait été trahi. Son frère, son seul frère, avait épousé une Mancini, et par amour en plus ! Le voilà qu'il s'était entiché de l'italienne comme un gros idiot. François ne lui avait jamais pardonné et s'était promis de venger ça. Sa sœur aînée, qui avait toujours essayé de réconcilier les deux frères, était mariée à une ordure. Un certain Charles de Nemours qui se croyait tout permis et qui était sans cesse d'humeur exécrable. François songeait déjà à remédier à cela.
Tandis que ses pensées l'occupaient bien plus qu'autre chose, François traversa les couloirs secrets. Il ne devait pas trop se faire voir dans les appartements des courtisanes, et encore moins après s'être câliné avec l'une des domestiques. Il marchait donc d'un pas rapide, sans lumière aucune si ce n'est celle qui pénétrait par les carreaux. Il était presque midi. François était vêtu de noir, comme d'habitude. Sa cape flottait derrière lui comme une ombre persistante. Il ajusta son chapeau après avoir passé la dernière porte. Son chapeau noir (pour changer) était orné d'une magnifique plume grise qui s'alliait merveilleusement bien avec les ornements de sa cape qui représentaient le blason des Vendôme. Il dégringolait les escaliers deux par deux lorsqu'il entendit du bruit. On montait ? Il était trop tard pour reculer ou pour se cacher de toute façon, autant poursuivre son chemin, à un rythme plus adapté...* | |
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