Première rencontre... (PV: Monsieur)

*Leandre qui n'était arriver que depuis une journée vint se retirer de la foule où on l'avait regarder tels un être venant de la lune, à la colonnade. Cette partie des jardins semblait romantique, et pure aussi commenca t il à songer de ce qui l'attirait ici.*

Tout me semble hostile... Et futile... Que suis je venue faire ici...? Pourquoi ai je quitté ma province...? Où serais je à ma place...?

*Certes il n'avait pas sa place en cette cour. Il était vêtue d'une façon extravagante. Mais on l'avait élevé de la sorte. Pourtant il était renfermé l'habit ne fait pas le moine. Il regardait loin devant lui.*

*Philippe aimait beaucoup se promener dans cette partie des jardins, il y avait de si beaux souvenirs. De beaux souvenirs qui hélas lui rappelaient cruellement la triste réalité, Philippe Mancini l'avait à nouveau laissé sans aucune explication. Cette fois ci, Monsieur avait décrété que c'était assez, se faire prendre pour une andouille une fois, passe encore, mais deux fois non, surtout quand on est prince de France, frère du Roi. Alors il s'était séparé de tout les objets que lui avait offert son ex-amant, et il se sentait plus léger après avoir fait cela. Il était prêt maintenant à passer à autre chose.

Il saluait distraitement quelques courtisans qui s'inclinaient devant lui pour murmurer toutes sortes d'inepties une fois qu'il s'éloignait.....les idiots, si ils savaient à quel point il les méprise. Si il donnait toutes sortes de fêtes et de bals, ce n'était pas pour eux, malgré ce qu'il disait, non, c'était pour faire plaisir à son frère, pour que ce dernier soit fier de lui, et apparemment c'était le cas, donc il pouvait bien être hypocrite avec ces vipères, c'était même assez amusant. Il s'éloigna un instant de cette foule étouffante et remarqua qu'une autre personne avait eu la même idée. Il la détailla de loin. C'était un jeune homme fort beau "inconnu au bataillon", mais plus pour très longtemps. Il s'approcha de lui.*

- Je vous souhaite le bonjour monsieur.

*Leandre leva la tête quand il entendit quelqu'un lui parler. Il regaardait cet homme devant lui parer de bijoux et de rubans. Il lui souriat et ne se douta pas de qui il était.*

-Bonjour Monsieur...

*Il se leva puis fit une révérence comme le ferait une femme. Il rougissa, son caractère timide ressortait toujours. Un léger bagayement pouvait même se faire écouter parfois. En effet son physique était particulier pour la cour de France bien qu'il ne soit pas laid il était très différent... Né de l'amour d'un comte français et d'une femme d'Asie, il avait depuis petit sentant sa différence poussé l'extravagance à son maximum. Ainsi on ne pouvait le comparer parmit tant d'homme. Il souriat.*

Philippe inclina doucement la tête à la révérence du jeune homme, il se dégageait de chez ce garçon un je ne sais quoi de particulier qui le rendait différent des autres, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, cela ne venait pas de son physique ou de sa manière de s'habiller, surtout que sur ce point, Monsieur faisait également parfois preuve d'une certaine originalité. Il lui sourit.

- Vous savez donc qui je suis, mais je ne pense pas avoir l'honneur de vous connaître, certes je ne peux pas réellement connaître tout les gens qui habitent au château, mais je suis certain que si je vous avais déjà rencontré....je m'en serais souvenu.

Et oui, Monsieur était un dragueur invétéré, mais toutes ses paroles étaient vrai, ce n'était pas de la flatterie, si il avait déjà rencontré ce jeune homme, assurément il s'en serait souvenu.

*Leandre souriat et rougissa, bien que son teint soit d'un blanc éclatant. Il ne savait pas qui était Monsieur. Mais n'osa rien dire aussi sans doute allait il le savoir dans les conversations futurs si il y en avait, il se présenta donc avec sa voix si légère. Il respira et dit d'un coup*

-Je suis Leandre...

*Puis il rerespira et essaya de dire convenablement.*

- De de Reeennes...

*Ce défault et cette gène empoisonnait sa vie, les moqueries n'était pas rare, aussi il rougit plus. Il n'aimait point être embarassé mais il était bien obligé de s'y accomoder.*

*Philippe nota que le jeune homme avait quelques difficultés à s'exprimer et qu'il rougissait aisément. La gêne sans doute, il décida de ne pas relever cela, inutile de mettre ce jeune garçon dans l'embarras.*

- Je suis enchanté de vous rencontrer. Même si vous savez qui je suis, nous feront les présentations dans les règles, je suis Philippe d'Orléans, frère de Sa Majesté Louis XIV.

*Il lui sourit.*

- Dites moi, que nous vaut le plaisir de votre présence parmi nous ?

*Il fut concquis que Monsieur ne prit pas la peine de relever ce qui était risible chez lui. Il le regarda à sa présentation et lui souriat c'était dont ce prince qui était comme lui... Il le regarda avec légéreté et lui dit*

-Enenchnaté de vvous rencontrez...

*Puis il répondit à la question de Monsieur. Il se concentra puis dit.*

-Mes parents mm'ont recommander près de la ccour... Je nne corresppondaait pas à leuur critèères pouur devennirr aussii bon que mmon frrère auu service de notre Roi pouur la défffense de nnotre royyaume...

*Ce qu'il venait de dire intrigua le prince, pourquoi ne pouvait-il servir le Roi, que pouvait donc bien lui reprocher ses parents.*

- Ah bon ? Voilà qui est étrange.....

*Il réfléchit quelques instants puis il commença à comprendre.*

- Oh, je vois......Je pense que vous et moi avons à peu près le même problème, à ceci près que cela est toléré chez moi puisque je suis le frère du Roi et que Sa Majesté lui-même le tolère, mais pour vous c'est un peu plus compliqué à faire accepter....Je me trompe ? Votre coeur est plutôt tourné vers les hommes, n'est-ce pas ?

*Leandre souriat mais baissa aussitot la tête, ce que Monsieur avait dit était vrai et l'avait touché en plein coeur. Il avait touché là où cela faisait mal de pincer. Il se sentait mal à cet instant. Leandre avait été élevé comme une petite fille puis ses parents se rendant compte qu'il ne serait jamais l'égal de son frère avait décidé qu'il ne serait ni fait pour les armées ni pour l' église, il serait donc courtisan.*

-Ou ui Monsieur...

*Leandre ne releva pas la tête. Ce qui rendait honteux ses parents le rendait lui même honteux. Plusieurs fois ses parents avaient poussé des jeunes filles dans le lit de Leandre mais rien n'y avait fait, il n'en avait pas gouté cela l'avait poussé dans un profond replis sur lui même.*

*Monsieur comprenait ce que pouvait ressentir Léandre, la seule différence entre Philippe et ce jeune garçon, c'est que le prince avait été élevé ainsi pour ne pas faire d'ombre à son frère, alors on avait fait porter à Philippe des robes jusqu'à un âge avancé, et puis on faisait venir au château le futur abbé de Choisy qui avait les même penchant que le prince. Et pour parachever son oeuvre, Mazarin avait mit le prince en présence de son propre neveu, Philippe Mancini, il savait la beauté de ce dernier et se doutait que Monsieur ne pourrait y résister. La tristesse de cet homme, le sentiment de culpabilité qu'il devait certainement ressentir atteignait Philippe de plein fouet car il savait très bien ce que c'était. Il s'avança doucement vers lui, réduisant ainsi l'écart entre eux. Il lui saisit délicatement le menton avec sa main et lui releva doucement le visage. Il lui parla d'une voix très douce, très tendre.*

- Léandre....regardez-moi, n'ayez pas honte d'être ce que vous êtes, vous êtes différent des autres, vous êtes "hors norme" comme ils disent, et alors.....Usez de cette différence, faites-en votre meilleur atout. Je peux vous y aider. Ecoutez, j'ai une proposition à vous faire, cependant je voudrais que vous preniez un temps de réflexion avant de me répondre. Voilà, voudriez-vous intégrer ma Cour personnelle, je ne sais si vous en avez entendu parler, mais elle est composé exclusivement d'hommes comme vous et moi, je serais vraiment très heureux de vous comptez parmi nous.

*Il lui mit un doigt sur les lèvres en voyant qu'il allait répondre quelque chose. Il lui sourit tendrement.*

- Non, pas de réponse maintenant, prenez au moins une nuit pour réfléchir, vous me donnerez votre réponse demain, rien ne presse.

*Leandre fut surprit de ce geste de la part de Monsieur, ne sachant ce qu'il devait faire il le regarda peu à peu. Quand Philipe lui fit part de cette question, il faillit lui demander: Pourquoi...? Mais Philipe l'avait empecher. Il ne savait quoi dire. Ni quoi penser il le regarda et sentait des larmes de honte lui monter aux yeux. Ces larmes venait du fond de son être.*

-...

*Il regarda Monsieur.*

*Il vit des perles d'eau salée couler le long des joues du jeune homme, doucement avec son pouce, il les essuya.*

- Un jour vous dépasserez ceci, un jour l'opinion des autres n'aura plus aucune importance, vous verrez ce que je vous dis. Vous apprendrez comme moi à passer au-dessus de leurs réflexions blessantes.

*Il essaya de sourire quand Monsieur essuya ses larmes, mais sentant les larmes qu'il tentait veinement de contenir couler le long de son visage il se sentit encore plus honteux d'avoir été ainsi touché à l'âme par cet homme qu'il connaissait à peine bien qu'il se sentait plus proche de lui. Lui savait ce qu'il ressentait aussi cet homme était un peu plus âgé que lui mais le rassurait et l'attendrissait. Cependant il bessa le regard.*

-Pppeut être un jour... Mais ccceci mmme semble iinsurmmontable...

*Les sanglots emplissait sa voie. Il ne mesurait plus ses émotions qui étaient si vives. Tout surgissait si brutalement et la douleur était si intance. Monsieur appuyait sur un point si sensible et si douloureux.*

*Philippe ne savait plus comment faire pour le consoler un tant soit peu, ce jeune homme le touchait car il se reconnaissait en lui par certains côtés. Il aurait aimé avoir quelqu'un près de lui qui le conseille et le rassure, mais cela n'avait pas été le cas. Oh bien sûr Monsieur avait été élevé par une armée de nourrices et de précepteurs, il avait eu des amis évidemment, mais des amis qui avaient été choisis pour lui car on ne peut pas être avec n'importe qui lorsque l'on est prince de France. La seule amie sincère que Monsieur ait encore aujourd'hui, c'est la Marquise de Montespan, mais il se voyait mal confier ce genre de troubles à son amie, ce n'était pas convenable. En bref, ceci est le passé et maintenant, il devait absolument redonner confiance à cet ange brisé par la vie et par sa famille. Il remonta à nouveau le visage pour que leurs yeux se rencontrent.*

- Léandre, ne baissez jamais les yeux devant moi, je sais que vous êtes quelqu'un de bien, même si nous ne nous connaissons pas depuis très longtemps, je le sens au fond de moi. Je sais que pour le moment passer au-dessus de leurs critiques et de leurs moqueries vous semble impossible, je le sais parce que à une époque j'ai ressenti exactement la même chose que vous. Mais ce sera quelque chose que vous apprendrez, cela sera long et sans doute difficile, mais vous ne serez pas seul, je serais là. Je ne vous laisserais pas.

*Leandre laissa Philipe remonter son visage innondé de pleurs. Il secha tant bien que mal ses larmes, les sanglots lui avait lessé un souffle court et saccadé. Son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine tant il battait si fort. Leandre avait mille et une questions à l'esprit, tout se bousculais dans sa tête telle une ruche. Comme il se sentait mal de pleurer devant un prince bien qu'il fut jeune cela ne pardonnais pas cela.*

-Pouurrquuoi êttees vvous ccomme çça avvec mmma ppersonne...?

*Sa voix était saccadé par son manque de soufle. Le calme revenait peu à peu à lui, les larmes le convulsant par moment. Oh comme ses parents auraient honte de lui en le voyant dans cet état, il serait la honte de sa famille si des nouvelles de lui dans cet état parvenait jusque sa province.*

-Suuuis je un mmmonstre...? Suuuis je un ffffou...?

*Demanda t il à cet homme qui le voyait comme il était vraiment.*

*Il lui sourit d'un air attendrit.*

- Et pourquoi ne le serais-je pas ? Vous voir triste me serre le cœur à un point tel que j'ai l'impression d'étouffer, je veux juste vous rendre le sourire, je veux juste être agréable. Est-ce mal ?

*A sa réflexion, le prince fronça les sourcils.*

- Et bien pas à ma connaissance, mais si c'est le cas, alors nous sommes deux.

*Il le regarda sérieusement.*

- Non Léandre, vous n'êtes assurément pas un monstre, vous n'êtes pas fou non plus, vous êtes juste différent, et jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas un crime. Ne soyez pas si dur avec vous même. Oubliez tout ce que votre famille a bien pu vous dire, tout cela appartient au passé maintenant, plus personne ne vous blessera sans en payer le prix. Je ne le permettrais pas.

*Il regarda Monsieur comme un sauveur, son regard emplit de salé brillait de milles feux. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait, aussi ses yeux était le mirroir de son âme. Comme Monsieur était doux avec cet être innocent, cet homme était l'ange venue lutter contre les démons de son âme noircie par la cruauté des autres.*

-Monsssieur ccomme jje vvous remmerci dd 'êttre ssi ddoux aavec mmoi...

*Il souriat tristement à Monsieur, et essuya les dernières larmes qui c'était échappé de ses yeux. Certes ses yeux avait rosient mais sont maquillage fin noir n'avait pas coulé.*

-Vvvous êeetes peut être trop ggentil avec ma pppersonne Monsieur...

*Il lui sourit tendrement.*

- Oui, peut-être, mais que voulez-vous, je suis ainsi, je n'y peux rien.

*Il lui lissa doucement une mèche de cheveux derrière son oreille puis il lui déposa un baiser sur le front.*

- Je veux que cette tristesse soit chassée à jamais de ce joli visage.

*Il souria, et regarda Monsieur. Que faisait cet homme...? Jouait il un jeu de séduction dangereux ou était ce une simple marque de tendresse...? Il regarda Monsieur avec de l'admiration. Puis fut attendrit quand il lui lissa une mèche. Il lui sourit, puis d'un geste Leandre osa prendre la main de Monsieur en la sienne et osa porter ses fines et douces lèvres à la main de celui qui le sauvait et il la baisa.*

-...

*Il rougit de ce geste, que lui était il passé dans la tête...? Comment avait il pu se laisser avoir dans un emportement de la sorte...? Quel était cette pulsion venue d'un coup...? Tout confut et perdue il bafouilla.*

-Jjje ssuis vvvraiment ddésolé Mmmonsieur...

*Il baissa la tête mais garda la main de Monsieur dans la sienne, bien sure il ne s'en était pas vraiment rendu compte tant il était gêné.*

*Il laissa Léandre lui baiser la main et fut heureux d'une telle initiative, même si il se doutait que le jeune homme allait se sentir gêné. Et d'ailleurs c'est ce qui se passa. Monsieur entrecroisa ses doigts avec ceux de Léandre et lui releva doucement la tête. Le sourire qu'il arborait était doux, tendre.*

- Ne vous excusez pas, il n'y a eu aucune offense de commise, bien au contraire.

*Et pour appuyer ses dires, Monsieur déposa un chaste baiser à la commissure des lèvres du jeune éphèbe.*

- Même ce geste que je viens de faire n'a rien d'offensant, je vous assure.

*Il était certain qu'avec ses mignons, Monsieur était habitué à plus......d'action, mais comme il ne voulait pas effrayer le jeune Léandre, il le laissera progresser à son rythme.*

*Léandre fut si surprit que Monsieur lui enlace les doigts. il en était certe heureux mais gêné. Mais quand Monsieur osa donner un baiser il en fut tout choqué mais très heureux. Il regarda Monsieur avec des étincelles dans les yeux.*

-Ooh Mmonsiieur...

*La surprise qui se peignait sur les traits du jeune homme n'étonna pas du tout le prince, il s'y attendait à vrai dire. Il espérait simplement ne pas avoir trop effrayé Léandre. Il lui sourit tendrement.*

- Mon doux Léandre, je ne voudrais en aucun cas vous effrayer, j'ose espérer que vous ne prendrez pas mal les quelques élans d'affection que je pourrais vous prodiguer.

-Oooh nnon Mmonsieur... Jje nne lle pprend ppas mmmal...

*Il le regarda et regarda leurs doigts enlacé.*

*Il ne pouvait détacher son regard de celui du jeune homme.*

- Alors tant mieux, je ne voudrais vraiment pas vous effrayer

*Monsieur n'effrayait pas Léandre mais éveillait en lui une certaine dévotion envers cet homme venue comme un ange. Léandre était fasciné par lui. Comme il aurait aimé que Monsieur soit une œuvre d'art pour pouvoir la contempler sans avoir l'air d'un homme sans tête.*

-Vvvoouus nne m'eeffrayyer pointt MMonsieur...

*Il buvait c'est paroles comme une fin nectar pure. Il aimait sa voix.*

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*Première rencontre... (PV: Monsieur)*

Première rencontre... (PV: Monsieur)